Conservée par la Bibliothèque nationale et universitaire, la correspondance reçue par Scheurer-Kestner a été numérisée en 2011 à la demande de Jean-Michel Chézeau, ancien directeur de l’École de chimie de Mulhouse, en coopération avec le Club d'Histoire de la Chimie (CHC).
Les lettres témoignent des différentes facettes de ce personnage. D’abord le scientifique au travers de ses travaux dans le domaine des combustibles solides, liquides et gazeux, qui lui permettent d’être nommé président de la Société chimique de Paris. Ensuite l’industriel, propriétaire de deux usines, une à Thann et une à Mulhouse. Parti de l’impression sur tissus, il fut surtout actif dans la fabrication de produits chimiques et pyrotechniques, à la fois dans l’Alsace allemande et en France. Enfin l’homme politique dont l’engagement républicain dès le Second Empire le mena à plusieurs prises de position importantes, notamment en 1871 et lors de l’Affaire Dreyfus.
Les lettres sont classées par ordre alphabétique des correspondants. Les principaux sont : Adolphe Wurtz, Edme-Jules Maumené, Paul Schutzenberger, Camille Koechlin ou encore Gustave-Adolphe Hirn. Mais bien d’autres grandes figures de la chimie, de l’industrie et de la politique ont contribué à la richesse de cette correspondance.
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